Les couleurs sur le web, vous n’imaginez pas tout ce qu’il faut pour avoir une image
Depuis qu’Internet connaît ses années de gloire, beaucoup d’éléments qui semblaient évidents ont dû être précisés. C’est le cas des couleurs.
La représentation des couleurs
Les couleurs du web sont représentées à l’aide d’une notation, dont les caractères sont les nombres de 0 à 9 et les lettres de ‘a’ à ‘f’. Nous parlons alors de notation hexadécimale. Il apparaît comme une convention de précéder ces nombres par le caractère dièse (#). Cette notation prend en compte ce vieux principe, qui voudrait que la formation des couleurs repose sur les couleurs de base que sont le rouge, le vert et le bleu (RVB).
Plus de précision, plus de pixels
Chaque couleur est codée sur un certain nombre de bits. Plus le nombre est important plus la précision que l’on peut faire sur cette couleur est grande. Vous avez déjà certainement entendu parler des couleurs telles que le bleu-turquois, sans oublier ces couleurs qui brillent un peu plus que la normale. Ou celles qui semblent dotées d’un effet de transparence. Tout cela est possible si on le précise à l’ordinateur afin qu’ils aille plus en profondeur dans la représentation de cette couleur. Problème : les écrans ne sont pas tous les mêmes.
Le matériel d’affichage doit suivre
Les écrans diffèrent des part leurs tailles c’est vrai, mais surtout de part les résolutions qu’ils peuvent supporter. La moyenne pour les récents étant de 1024×768 pixels. La résolution est le nombre de points (pixels) utilisés pour représenter une image. Plus une image est complexe avec des couleurs profondes, plus elle est difficile à représenter, et plus il faudra de pixels pour le faire. Si elle en a suffisamment, la balle reviendra donc dans le camp du matériel d’affichage. Puisqu’il s’agit des PC, la carte graphique est donc au devant de la scène.
Le langage des ordinateurs
Comme nous le disions plus haut, les couleurs du web sont représentées sur un certain nombre de bits. Les vieux PC ne pouvaient les représenter que sur 8 bits. Ce qui n’offraient que 256 possibilités. À cette époque on parlait alors des « web safe colors ». Entendez par la les couleurs les plus indiquées pour le web. Ce qui était évident d’ailleurs, si vous utilisiez 32 ou 64 bits comment un ordinateur de cette époque là aurait-il pu le supporté? Puisque limité à 8 bits pour une couleur de base. Aujourd’hui les nouveaux ordinateurs le permettent. Représenter une couleur sur 32 ou 64 bits et donc sortir de la palette des « web safe colors » ne représente plus un grand risque au regard des équipements dont dispose la majorité des internautes.
En somme, les couleurs du web autrefois autrefois source majeure d’inquiétude offrent aujourd’hui un panel intéressant pour exprimer son génie artistique. Cependant, si votre cible est dotée d’un équipement particulier, ne perdez pas de vue les 256 « web safe colors » que vous pouvez retrouver à cette adresse.